Corse-Matin – Pierre Gianelli
Nouvelles liaisons, nouveaux horizons. Ce mardi 28 janvier, la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Corse a officialisé l’ouverture de deux nouvelles lignes reliant l’île à Nîmes et Tours, avec des vols les mercredis au départ de Bastia et les samedis depuis Ajaccio, de mai à septembre.
Les différentes parties prenantes, à savoir Victoire Totah, directrice stratégie et développement chez Edeis – groupe gérant 18 aéroports en France dont les deux concernés -, Daniel Roman, cofondateur de la compagnie suisse Odyssey opérant sur les quatre lignes, Valentin Munoz, directeur stratégie et développement de l’aéroport de Tours, Sébastien Paton, directeur commercial de l’aéroport de Nîmes, et Pierre-François Novella, directeur des concessions aéroportuaires à la CCI de Haute-Corse, ont présenté le projet aux agences de voyages locales.
« L’inauguration de ces nouvelles liaisons symbolise le renouveau de l’aviation régionale que nous nous efforçons de mettre en œuvre », se réjouit Victoire Totah, à l’origine de l’idée.
Un SAAB 2000, bi-turbopropulseur de 50 places, opérera les vols vers Nîmes et Tours, qui débuteront le samedi 31 mai avec des liaisons Ajaccio-Nîmes, Ajaccio-Tours et vice-versa.
À partir de 85 et 115 euros
Dès le mercredi 4 juin, des trajets Bastia-Nîmes, Bastia-Tours et leurs retours seront également disponibles. À noter que, comme l’explique Sébastien Paton, « si le vol aller est en partance de Bastia, le vol retour peut l’être vers Ajaccio ».
Les vols vers Tours dureront 1h45, tandis que ceux vers Nîmes prendront 45 minutes, avec des tarifs respectifs à partir de 115 € et 85 E.
Quant aux attentes, Pierre-François Novella estime que « trois ans sont nécessaires pour habituer le public » à une nouvelle liaison. Les objectifs de remplissage visés, ajoute Daniel Roman, s’élèvent à 75 % pour la liaison Tours-Corse et entre 65 à 70 % pour Nîmes-Corse.
Alexandre Sansone, tour-opérateur chez Corsicatours, se dit « rassuré d’avoir un interlocuteur et de voir des plans bien ficelés ». Avant d’anticiper : « Une chose est sûre, il y a plus de gens qui vont venir que partir. »